Samedi dernier, les représentants de Boulogne, les maires de Sèvres, Saint Cloud, Ville d’Avray, des élus ainsi que des dirigeants du Département et de nombreux habitants des villes voisines se sont réunis autour de Mme Bénédicte Kosciusko-Morizet et de ses enfants pour donner à la base nautique de l’Ile de Monsieur, le nom de François Kosciusko-Morizet, ancien maire de Sèvres, décédé en août 2015 après dix-neuf ans de mandat.
« Cette base qui fête cette année ses dix ans, c’était son projet » devait rappeler le maire actuel de Sèvres et Conseiller départemental des Hauts de Seine, Grégoire de la Roncière.
François Kosciusko-Morizet s’est appuyé sur son savoir-faire (il était Ingénieur des Ponts) et son attachement à la grande famille du sport pour transformer les 7 hectares de friche industrielle en une base nautique, ouverte à tous, pour pratiquer l’aviron, la voile, le canoë-kayak, l’aviron, pour construire des bateaux et ainsi « redonner à Sèvres l’accès à la Seine» comme le soulignait son épouse. Elle souligne qu’à l’époque, il n’y avait qu’un seul club de voile, Nautique-Sèvres qui était logé à côté du Pont de Sèvres. « C’est là qu’est né le projet de réaliser une base nautique ». Des ébauches de plans existent encore chez René Siot, alors président fondateur de Nautique-Sèvres.
Patrick Devedjian, Président du département des Hauts de Seine qui auparavant avait visité les différentes installations et admiré certains bateaux du patrimoine dans nos ateliers, a mis en exergue le caractère et la force de persuasion de François Kosciusko-Morizet pour imposer ses idées et projets et notamment sa vision future de la base. Il a confirmé que la base nautique, entièrement financée par le département, comprendra en 2023 une piscine, un solarium, un centre de remise en forme et un restaurant.
Depuis le début de ce mois, les élèves ingénieurs de l’Ecole d’Ingénieurs Léonard de Vinci de Nanterre (Haut de Seine) travaillent d’arrache-pied dans l’atelier René Siot de Nautique-Sèvres dans l’Ile de Monsieur. Ils ont créé une structure Hydro Vinci pour participer à l’Hydrocontest, compétition d’ingénierie qui réunit chaque année une trentaine d’Ecoles d’ingénieurs de par le monde (France, Serbie, Italie, Suisse, Indonésie, Colombie…). Près de 250 participants âgés de 18 à 25 ans sont réunis autour du thème de l’efficience énergétique des bateaux. Cette compétition mondiale sur les « bateaux du futur » permet aux jeunes futurs ingénieurs de développer leur créativité en mettant leurs connaissances au service d’un projet liant gestion et technique.
Les concurrents qui reçoivent un même moteur électrique, un même variateur et une même batterie, doivent concevoir et construire deux bateaux capables de transporter l’un, une charge de 20 kg et l’autre, une charge de 200 kg dans un gabarit maximal de 2,50 x 2,50 x 2,00 m.
Première esquisse pour le projet bateau lourd qui doit transporter une charge de 200 Kg. Les élèves-ingénieurs de l’Ecole d’Ingénieurs Léonard de Vinci de Nanterre (Haut de Seine) procéderont au montage et aux premiers essais dans l’atelier de Sèvres-Nautique et sur la base de l’Ile de Monsieur.
Pour répondre au défi, les réponses des différentes équipes sont très variées : bateaux à faible surface de flottaison avec une charge utile placée dans un volume immergé, catamarans, monocoques, bateaux équipes de foils…
Pour les départager en septembre 2018 à Saint Tropez, ces prototypes devront effectuer un parcours quadrangulaire et seront classés selon le temps passé. Une épreuve d’endurance complètera ces compétitions. A suivre
Tout navire de plaisance français naviguant en mer doit être immatriculé dans un service « Accueil des plaisanciers » au sein des délégations à la mer et au littoral (anciennes directions des affaires maritimes). (Les engins de plage ne sont pas immatriculables)
Ce numéro d’immatriculation est porté sur le titre de navigation du navire qui est :
soit une carte de circulation (modèle simplifié) pour les navires d’une longueur de coque inférieur à 7 mètres délivrée par les Affaires maritimes ;
soit un document commun douanes/Affaires maritimes valant acte de francisation et titre de navigation (carte de circulation) pour les navires d’une longueur égale ou supérieure à 7 mètres délivrée d’abord par les douanes puis renseigné par les Affaires maritimes.
Pour cette page d’informations limitée aux bateaux de longueur inférieure à 7 mètres, de catégories de conception C ou D, conformément à la nouvelle réglementation française (Division 240) modifiée le 8 avril 2008, nous nous sommes inspirés des documents remis à chaque constructeur amateur par l’architecte François Vivier (qui a notamment dessiné les Seils, Ilurs et Abers).
Le domaine d’application distingue :
Catégorie C : un bateau auquel on a donné la catégorie de conception C est considéré avoir été conçu pour opérer dans des vents jusqu’à force 6 Beaufort et les vagues correspondantes.
Catégorie D : un bateau auquel on a donné la catégorie de conception D est considéré avoir été conçu pour opérer dans des vents jusqu’à force 4 Beaufort et les vagues correspondantes.
COMMENT FAIRE LA DEMANDE D’IMMATRICULATION ?
Faire une demande d’immatriculation auprès du quartier des affaires maritimes que vous aurez choisi, en adressant la « fiche plaisance » ( Télécharger la fiche L’immatriculation des navires de plaisance en mer sur le site www. developpement-durable.gouv.fr) et les pièces suivantes :
attestation sur l’honneur de la conformité du bateau aux dispositions de la division 240.
une pièce nationale d’identité
un justificatif de domicile
une enveloppe timbrée à votre adresse
AFFICHER LE NUMERO CIN
Vous recevrez alors votre carte de circulation d’un navire de plaisance d’une longueur inférieure à 7 mètres portant l’identification du navire (longueur, largeur, nom du navire) et votre numéro CIN ou numéro de coque et le numéro d’immatriculation.
Ce numéro CIN se présente sous la forme suivante : FR-AMA XXXXX X X XX.
Il comporte les lettres FR – AMA- (pour France et Construction Amateur) et un numéro à 5 chiffres (donné par l’administration), la lettre du mois de fin de construction, le dernier chiffre de l’année de construction, enfin les deux derniers chiffres de l’année du dossier de construction.
Ce numéro est gravé de façon indélébile sur la coque, en haut et à droite du tableau arrière ou au plus proche de cette position en l’absence de tableau. Dans la cas d’une coque en bois, on peut utiliser des lettres à frapper, graver ou coller une petite plaque gravée. Un double de ce numéro doit être situé à un endroit caché à l’intérieur ou sous une fixation ou un équipement.
CONSTITUER LE DOSSIER TECHNIQUE
La réglementation précise que le constructeur amateur doit constituer un dossier technique qui doit être tenu à la disposition de l’administration pendant 10 ans. Le dossier de construction (livret et plans) tient lieu de dossier technique et doit être conservé et remis à un éventuel acquéreur du bateau. Nous conseillons d’y ajouter plusieurs photos prises lors de la construction, montrant notamment la réalisation des caissons de flottabilité et le remplissage de matériaux polystyrène ou polyéthylène (Ces volumes étant ensuite clos et difficilement accessibles).
DÉPART POUR L’ÉTRANGER
Depuis le 2 janvier 2008, la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects a décidé d’alléger les procédures pour les petits navires (longueur de coque inférieure à 7 mètres et dotés de moteur de puissance administrative inférieure à 22 CV) et les dispense de la francisation.
Le texte exact est le suivant : « Dans un souci de simplification pour les plaisanciers et en accord avec la Direction des affaires maritimes, les navires de plaisance d’une longueur de coque inférieure à 7 mètres dont la puissance administrative des moteurs est inférieure à 22 CV pourront désormais naviguer hors des eaux territoriales françaises avec uniquement une « carte de circulation » délivrée par les services décentrés des affaires maritimes. Ce document matérialisera comme précédemment l’immatriculation des navires de plaisance mais vaudra en outre patente de nationalité ».
Nautique-Sèvres a été récompensé au titre de la meilleure progression en termes de licences FFV pour la région Ile de France en 2017. C’est notre présidente, Malika Adassen-Taleb (au milieu sur la photo) qui a reçu le diplôme « Top-Club 2017 ».
Ce samedi 9 décembre sur la scène du salon Nautic, Porte de Versailles, cinquantaine-trois clubs ont été récompensés. La cérémonie des « Top Clubs », organisée depuis déjà une dizaine d’années sous sa forme actuelle, est une véritable tradition pour la Fédération Française de Voile. Rendez-vous incontournable pour les clubs et les licenciés de la FFVoile, cette remise de prix vise à promouvoir les structures les plus dynamiques de l’année et à valoriser les clubs dans chacun des domaines de compétences, qu’il s’agisse d’apprentissage, de formation, de résultats sportifs et de diffusion de la licence.
« La Voile est un sport unique pour apprendre le respect de l’environnement, la modestie face aux éléments naturels, c’est enfin un sport d’équipe » rappelle en préambule Nicolas Hénard, Président de la FFV. « Notre ambition, c’est d’avoir un réseau de clubs en bonne santé qui s’organisent en groupe de clubs sur les bassins pour mieux organiser la pratique de la voile et proposer une offre complète ».
La FFV compte aujourd’hui 1100 clubs ; « une grande richesse, une grande complexité et une grande variété » souligne Sylvie Harlé, Secrétaire Générale de la Fédération Française de Voile. « La cérémonie des « Top Clubs » est particulièrement importante pour nous, en tant que Fédération Française de Voile, parce qu’elle symbolise l’essence-même de ce qui fait notre engagement : la promotion des activités nautiques auprès du grand public. Le développement de notre sport commence dans nos clubs, qui sont au cœur de notre projet. Ceux-ci innovent régulièrement, que ce soit au niveau de l’élargissement de leurs offres d’activités, ou via l’amélioration de leur organisation. C’est pour cette raison que nous sommes fiers de les valoriser chaque année ». Certaines récompenses sont attribuées sur le nombre des licences ou sur les résultats, et d’autres relèvent d’un jury, à l’image du Prix de l’Ecole Française de Voile de l’Année et celui du Club Compétition de l’Année.