Depuis le début de ce mois, les élèves ingénieurs de l’Ecole d’Ingénieurs Léonard de Vinci de Nanterre (Haut de Seine) travaillent d’arrache-pied dans l’atelier René Siot de Nautique-Sèvres dans l’Ile de Monsieur. Ils ont créé une structure Hydro Vinci pour participer à l’Hydrocontest, compétition d’ingénierie qui réunit chaque année une trentaine d’Ecoles d’ingénieurs de par le monde (France, Serbie, Italie, Suisse, Indonésie, Colombie…). Près de 250 participants âgés de 18 à 25 ans sont réunis autour du thème de l’efficience énergétique des bateaux. Cette compétition mondiale sur les « bateaux du futur » permet aux jeunes futurs ingénieurs de développer leur créativité en mettant leurs connaissances au service d’un projet liant gestion et technique.
Les concurrents qui reçoivent un même moteur électrique, un même variateur et une même batterie, doivent concevoir et construire deux bateaux capables de transporter l’un, une charge de 20 kg et l’autre, une charge de 200 kg dans un gabarit maximal de 2,50 x 2,50 x 2,00 m.
Première esquisse pour le projet bateau lourd qui doit transporter une charge de 200 Kg. Les élèves-ingénieurs de l’Ecole d’Ingénieurs Léonard de Vinci de Nanterre (Haut de Seine) procéderont au montage et aux premiers essais dans l’atelier de Sèvres-Nautique et sur la base de l’Ile de Monsieur.
Pour répondre au défi, les réponses des différentes équipes sont très variées : bateaux à faible surface de flottaison avec une charge utile placée dans un volume immergé, catamarans, monocoques, bateaux équipes de foils…
Pour les départager en septembre 2018 à Saint Tropez, ces prototypes devront effectuer un parcours quadrangulaire et seront classés selon le temps passé. Une épreuve d’endurance complètera ces compétitions. A suivre