Faire de la voile aux portes de Paris
  • Actualité
  • Présentation
  • Les activités
      • Back
      • La flotte
      • Régates
  • Stages
      • Back
      • Stages voile légère
      • Stages croisières en habitables
  • Nous rejoindre
  • Se licencier FFVoile

Le CDVOILE et Nautique-Sèvres soutiennent l’action de la journée Nationale de l’autisme

Détails
Écrit par : Michel Defaux
Publication : 2 avril 2019

utisme

PAR MICHEL DEFAUX · 2 AVRIL 2019

 

Le 2 avril dernier, la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme visait à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. L’autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 150 dans le monde. Une des difficultés rencontrée par les parents d’enfants présentant des troubles de ce type réside dans l’établissement du diagnostic et la mise en place d’une prise en charge efficace. A ce titre, les psychomotriciens adressent aux enfants et aux familles un message de soutien, en espérant que la mobilisation voulue pour cette journée mondiale puisse contribuer à sensibiliser un maximum d’acteurs autour de cette cause.


 

Stage de construction bois : mission accomplie

Détails
Écrit par : Michel Defaux
Publication : 20 janvier 2019

Mission accomplie pour les six stagiaires qui s’étaient inscrit à notre stage de construction bois. En lançant ce stage, notre objectif était de répondre aux multiples questions de nos visiteurs lors des journées Portes Ouvertes de notre chantier naval : comment construire un bateau, avec quels outils, quelles essences de bois, qu’appelle-t-on construction moderne avec les résines époxy, est-ce accessible à un bricoleur… ? Et cerise sur la gâteau, nos six stagiaires sont repartis de Sèvres avec leur bateau (en l’occurrence quatre dériveurs et deux annexes) sous le bras.

Nous avions choisi de construire le Galup 2,80 m (présenté dans le numéro de mai 2018 du Chasse-Marée) dont il existe désormais 18 exemplaires en France. C’est un bateau dessiné par Philippe Saint-Arroman, concepteur d’embarcations en bois moderne que nous remercions ici. Selon l’armement choisi, c’est un petit bateau qui fera une annexe légère, à l’aviron ou à la godille, sera utilisée pour pêcher en eau douce, mais fera également un petit voilier étonnant de vivacité, idéal pour l’apprentissage. Côté transport, inutile de tracter une remorque, le Galup 2,80 prendra place dans votre coffre si vous possédez un petit utilitaire, ou sur des barres de toit si vous roulez en berline.

Parlons construction maintenant. C’est un bateau facile à construire pour un amateur (il n’est pas nécessaire de scarfer les plaques de contre-plaqué) léger (poids du Galup 23 kg) et qui a l’avantage de passer en revue toutes les méthodes et techniques modernes de construction bois.

C’est ainsi que, dans notre atelier chauffé (l’époxy nous impose une température minimum de 18°) nous avons commencé par le rappel des consignes de sécurité (les machines, les gants pour travailler l’époxy.. .) la lecture des plans, par l’acquisition pas toujours évidente pour un néophyte du vocabulaire du charpentier de marine avant de passer aux tracés vraie grandeur. En parallèle, les apprentis constructeurs ont monté leur chantier de construction qui garantit la qualité de construction de la coque.

Attention à bien reporter les mesures sur les montants, à bien respecter les angles. Sinon, c’est la garantie de surprises lors de l’assemblage des divers éléments. Puis c’est la séquence de la découpe à la scie sauteuse car nous avons bien peu de lignes droites : d’abord la sole de 8 mm d’épaisseur (le fond du bateau), puis les bordés de 5 mm d’épaisseur (les côtés), le tableau arrière. Première étape de l’apprentissage de l’époxy : l’imprégnation des pièces découpées qui garantit la protection du contre-plaqué, sa résistance à l’humidité et protégera les pièces des chocs et rayures tout au long de la construction.

Et c’est le montage dans le chantier de construction. Si tout va bien, la sole prend la courbure imposée par le chantier de montage et les bordés se terminent pile-poil sur l’étrave. Bref, les liaisons entre les pièces sont parfaites et consolidées par des petites vis que l’on n’oubliera pas d’enlever une fois les pièces collées entre-elles. En parallèle, les stagiaires ont réalisé le puits de dérive. Attention à ne pas mettre les serre-joints n’importe où. Le contre-plaqué est un matériau flexible et on a parfois la désagréable surprise de constater que la dérive réalisée avec deux épaisseurs de contre-plaqué de 8 mm ne passe plus dans le puits de dérive. Un peu plus de ponçage pour notre stagiaire étourdi.

On peut alors passer aux étapes 2 et 3 de l’utilisation des résines époxy. Première surprise des stagiaires : la préparation de la résine époxy fait appel à une grande rigueur et l’on travaille avec une balance de cuisine au gramme près. En l’occurrence, pour la résine que nous avions choisie : 30 gr de durcisseur pour 100 gr de résine. Il faut bien mélanger ensuite et laisser reposer quelques minutes. Attention à ne pas réaliser de trop grandes quantités et à ne pas utiliser de récipients trop profonds, le mélange ayant parfois tendance à polymériser trop vite et à dégager de la chaleur. Donc travailler de petites quantités pour éviter tout gaspillage et ne pas oublier de nettoyer les pinceaux à l’acétone.

Ces règles assimilées, on peut passer à la jonction bordé/ sole. Tout d’abord, la réalisation de joints congés sur les liaisons avec de la résine chargée de farine de bois. La mise en forme du joint-congé fait l’objet d’un petit apprentissage où chacun trouve son outil adapté : petite cuillère, bâton d’esquimau, abaisse-langue… Ensuite, l’étape 3 de l’époxy consiste en la stratification : on va venir déposer un textile tissé en fibres de verre d’environ 10 cm de large sur les liaisons. On enlève vos petites vis de jonction, puis l’on dépose une résine très fluide en tapotant avec un pinceau. Une fois la résine déposée, le textile disparaît pour laisser la place à un joint transparent. S’il reste des points blancs, des poches d’air, des plis, vous avez mal fait votre travail et il faut revenir en arrière.

Autre étape, la rigidification de la coque avec la pose des membrures et la pose des listons. Pour ces derniers, nous avions choisi un joli bois rouge, du Sipo. Mais avant de les poser, les stagiaires ont appris à réaliser des scarfs pour atteindre la longueur demandée. Là encore, étonnement des apprentis-constructeurs, car le bois imprégné de résine et aidé petit à petit par de nombreux serre-joints épouse parfaitement les courbes de notre Gallup.

Restera alors à monter les bancs, à y insérer des blocs de polystyrène à structure fermée pour garantir les volumes de flottabilité, poser les ventrières, construire dérive, gouvernail, barre…

Nos stagiaires n’ignorent désormais plus rien de la construction bois moderne. Nous souhaitons  désormais de nombreux moments de bonheur à Carole, Michèle, Antoine, Olivier, Thomas et Pierre-Jean dans leurs Galup 2,80 : que les vents leur soient favorables !


 

Stéphane le Diraison : « Il faut croire en ses rêves »

Détails
Écrit par : Michel Defaux
Publication : 17 janvier 2019

Une centaine de personnes s’étaient donné rendez-vous au club-house de la base nautique de l’ile de Monsieur  samedi 12 janvier pour accueillir Stéphane Le Diraison. L’occasion de rencontrer les adhérents de Nautique-Sèvres et revenir sur les courses passées « Je suis très fier d’être ici avec  vous » avouait en préambule Stéphane avant de revenir en détail sur  la course du Rhum 2018 où il a terminé au huitième rang des Imoca.

Il a notamment décrit les trois dépressions qui ont touché les navigateurs au début de la course : La première avec  des  vents de force 7 à 8, la deuxième à l’approche du Cap Finistère où il a fallu faire face à 6 m de houle au près et la troisième qu’il a fallu affronter de face. «  J’étais alors en 6° position mais il m’a fallu réparer un caisson de ballast fissuré et surtout j’ai perdu une voile. Celle-ci d’un poids de 80 kg, sanglée sur le pont a été arrachée par les embruns et cela a changé toute ma course. En effet, c’était la voile de l’alizé. J’ai dû pour le reste de la course effectuer des décalages pour avoir plus de vent ». Il revient également sur le tour de l’île alors qu’il n’avait pas dormi depuis 36 h : «  Il faut constamment chercher ses limites sans se dépasser ».

Stéphane a développé pour nous la gestion du sommeil (le corps est fascinant et l’on peut aller très loin dans la gestion des ressources), l’endurance (un changement de voile demande 45 minutes d’effort, un empannage 30 à 45 min), le temps libre à bord (il faut lire un peu pour se reposer l’esprit) et a répondu aux questions des passionnés. Notamment sur le démâtage de son bateau au large de la Tasmanie lors du dernier Vendée Globe : « La voile est un sport mécanique et en 2016, même si nous n’avions pas un budget considérable, nous avions tout changé. C’est une poulie qui avait une capacité de 15 t qui a cédé, à cause d’un défaut d’anodisation qui a occasionné un départ de fissure. Juste avant le démâtage, j’avais eu un départ à l’abattée avec le mât dans l’eau et 3 heures 30 d’efforts pour remettre le bateau droit. Il y a eu un choc entre la bôme et la poulie, choc que je n’ai pas vu ». Et lors du dernier coup de vent fort, la poulie a cassé et le mât a flambé. Dans ces cas-là, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi. « Je suis d’abord rentré dans la cabine pour prévenir, sécuriser la situation en passant la combinaison de survie et pratiquer une méditation, respirer à fond avant d’entreprendre toute action. Il fallait tirer le bilan, tout dégager (il faudra 24 heures de travail) en faisant particulièrement attention avec les filières arrachées, le bateau et travers par rapport à la lame, dans un vent de force 8…. J’ai réussi à récupérer la bôme qui mesure 8,80 m et pèse 75 kg, ce qui avec la voile doit avoisiner les 100 kg. « C’est l’instinct de survie qui vous pousse à établir un gréement de fortune alors que vous êtes près de la limite des glaces ». Il faut monter ce tube à la verticale se souvient Stéphane alors qu’ « au même moment,  la communication du Vendée Globe voulait que je réponde à une interview en direct. Et puis c’est le moment d’euphorie lorsque vous arrivez à monter le tourmentin et reprendre le contrôle du bateau ».

Un discours de passionné qui a particulièrement touché les nombreux voileux présents dans la salle. Stéphane le Diraison est également revenu sur ses premiers pas dans la voile lorsque adolescent, son père pour le responsabiliser, lui a acheté une coque de bateau échouée dans une vasière. « il y avait un trou énorme dans la coque et mon père m’a dit : c’est ton bateau et je vais t’apprendre à le réparer. Stéphane se rappelle alors avec quelle émotion et quel plaisir il a alors appris à naviguer du côté de Houat, Heidic et Belle ïle. «  Il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de les réaliser » souligne t’il.

Enfin, Stéphane a évoqué les futurs rendez-vous avec la Transat Jacques Vabre en Octobre 2019 et le Vendée Globe 2020. Pour cette dernière course qui accueillera 30 bateaux, il faut pouvoir se qualifier et un programme de 7 courses a été mis sur pied. Stéphane a participé aux deux premières qu’il a terminé à un bon rang : « Je suis désormais qualifié à 99% pour le prochain Vendée Globe. Lorsqu’il en parle, Stéphane a toujours des étoiles dans les yeux et il a su nous faire partager cette passion. Merci Stéphane !


 

La section Voile de Nautique Sèvres en images

Détails
Écrit par : Michel Defaux
Publication : 26 octobre 2018

Voici quelques vidéos réalisées ces 2 derniers week-ends lors des séances Ecole de Voile et Voile Loisir.

L’entrainement Laser

Premier contact avec un quillard F15 par 2 de nos nouveaux membres débutants


Vu dans la presse

Détails
Écrit par : Michel Defaux
Publication : 2 septembre 2018
  • Dans son numéro de septembre, le Chasse-Marée revient sur le Seil 18 que nous avons baptisé en juin dernier.  A signaler dans ce même numéro, un super reportage photo sur les Voiles de Saint-Tropez.

  • Les Echos du 19 juin dernier, sous le titre « La Voile favorise le lien social » signé de Dominique Malecot, ont présenté les activités de plusieurs clubs de la région parisienne dont Nautique-Sèvres.

Installé sur l’Ile de Monsieur à Sèvres, le Club Nautique-Sèvres permet de naviguer au plus près de Paris.

Extrait de l’article : « Nautique Sèvres est issu d’une longue tradition du « yachting léger » avec pour chefs de file de grands champions à la renommée internationale. Ils lui ont insufflé une dynamique pour faire naviguer le plus grand nombre, notamment sur des bateaux construits à l’époque par ses membres. Installé aujourd’hui dans des locaux très récents sur  l’Ile de Monsieur à Sèvres , il a su se renouveler pour s’adresser à des pratiquants « de 8 à 90 ans », sourit son chef de base Xavier Laignel. Outre la pratique de ses adhérents, le club prépare l’avenir avec une forte activité voile scolaire. Xavier Laignel a de bonnes raisons d’y croire. Il a découvert la voile enfant sur la Seine et y est revenu après avoir navigué sur toutes les mers du globe. »

  • Dans le Figaro du 7 juin, suite à l’article « Où pratiquer le sport nautique à Paris », un supplément d’information a été rajouté : « Vous avez oublié Nautique Sèvres dans le très beau cadre de la base nautique de L’île de Monsieur directement accessible depuis Paris en métro (L 9 Pont de Sèvres) ou en tramway (T2 Manufacture de Sèvres). Ici on peut pratiquer la voile sur une large gamme de bateaux du Mercredi au Dimanche pour seulement 300 Euros à l’année. Le club comporte même un chantier ou si on le souhaite on peut rénover ou construire un bateau ».
  • Dans Bateaux.com, François Xavier Ricardou a publié un reportage sur notre stage de construction de bateaux à Sèvres.

Un stage où l’on construit son bateau !

Se lancer dans une construction amateur questionne souvent les apprentis constructeurs. Devant le nombre de questions, le Club Nautique de Sèvre a décidé d’organiser un stage de construction navale. Les inscrits repartent même avec leur propre bateau !

Le Club Nautique de Sèvres (92) vient de tenter une expérience intéressante. Il a organisé un stage pour approcher les techniques de construction d’un bateau en contre-plaqué époxy. La volonté de cette association est de donner le gout à la construction, de mettre le pied à l’étrier à des amateurs et si possible leur donner envie de se lancer dans des projets plus complexes.

Un Galup 280 comme modèle

Pour ce stage, vous venez travailler chaque samedi et à la fin vous repartez avec votre propre bateau ! Pour cela le chantier a proposé de construire un Galup 280. Il s’agit d’un plan Philippe Saint-Arroman qui peut servir d’annexe ou de petit dériveur de loisir. De petite taille, ce voilier est simple à construire puisqu’il ne demande pas de scarf (rallonge des plaques de contreplaqué) et fait appel à toutes les notions de construction en contreplaqué époxy avec des joints congé et des stratifications.

7 samedis consacrés à la construction de la coque

Lancé à l’automne 2018, 6 personnes se sont inscrites au stage (4 hommes et 2 femmes) et chacun a réalisé son bateau. Si les frais d’inscription s’élèvent à 650€, ils comprennent toutes les fournitures (bois, résine, protection…) et l’assistance de 3 animateurs du club.

En travaillant chaque samedi de 10h à 18h, c’est finalement au bout de 7 jours de travail que la coque des bateaux a été terminée. Reste maintenant à charge des apprentis de les peindre et de réaliser le gréement et les avirons.

D’autres stages en prévisions

Devant l’engouement du stage, de nouvelles dates sont en train d’être fixées sans doute en octobre prochain. Mais déjà un certain nombre de participants se sont mis sur les rangs.

  • Dans son numéro de février 2019, Le Chasse-Marée a consacré un article sur notre stage de formation aux techniques modernes de construction.


 

  1. Le bapteme de notre seil 18
  2. Notre régate départementale du 27 mai
  3. Enghien : Nautique-Sèvres à participé à Rétro-Nautisme
  4. Voile et personnes en situation de handicap : Audit réussi pour Nautique Seine

Page 13 sur 18

  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • 14
  • 15
  • 16
  • 17
programme NS
Inscription aux régates
 
 
 

Jours et horaires d'ouverture

Créneaux voile jeunes (- de 14 ans) 

Mercredi matin et après midi : Open Skiff, Optimist, Laser, Seil de 9 h à 12 h et de 14 h de 17 h

Créneaux Adultes

Samedi matin et après midi :(+ de 14 ans) débutant et avancé Laser, F15, Open Skiff, Open 5.70, Seil et Pabouk

de 9 h à 12 h et de 14h à 17h

Dimanche matin et après midi : (+ de 14 ans) débutant et avancé Laser, F15, Open Skiff, Open 5.70, Seil et Pabouk

de 9 h à 12 h et de 14h à 17h

Le jeudi :Tous supports, tous niveaux

de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 

Le vendredi :Tous supports, tous niveaux

de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 

Pour tous renseignements :

Pour toutes informations, contactez notre responsable Voile par e-mail contact@nautiqueseine.fr
© Nautique Seine 2025
Base Nautique de l'Ile de Monsieur
4 rue de Saint-Cloud
92310 SEVRES
  • FFvoile
Back to top