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- Écrit par : Michel Defaux
Le dimanche 6 juin, Nautique-Sèvres a organisé sa régate « Femmes à la barre » sur le plan d’eau de la Base nautique départementale François-Kosciusko-Morizet à Sèvres. Il s’agissait d’une régate Interséries en Voile Légère ouverte aux dériveurs et quillards voile légère aux conditions exclusives qu’ils soient barrés par une femme en solitaire.
Le classement a été réalisé au temps compensé sur un parcours fermé de type banane avec une bouée au vent coté pont de Saint Cloud et une bouée sous le vent côté Pont de Sèvres. C’est par une petite brise et grand soleil que ce sont déroulées les six différentes manches qui ont réuni candidates en laser et en pabouk. Félicitations à Violette Isoré, classée 1ere devant Isabelle Sabourault et Nina Froidure.
Notez d’ores et déjà les dates des prochaines régates les 11 septembre, 10 octobre et 5 décembre 2021 (Régate du Nautic)
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- Écrit par : Michel Defaux
Notre Assemblée Générale, tenue le samedi 27 mars dernier en visio-conférence, a été l’occasion de faire le point sur notre activité voile l’année dernière. Comme l’explique notre présidente Malika Adassen-Taleb, « l’exercice Nautique-Sèvres 2020 a été difficile à cause de la pandémie. Tout le monde sportif a été marqué par la fermeture des clubs. Lors du premier confinement nous sommes restés en contact avec les adhérents grâce à la Virtuel Régata mise en place par le club.
Des régates, des manifestations ont été annulées. Le Salon Nautic de Paris et notre régate annuelle du salon International Nautic n’ont pu avoir lieu.
Nous avons été autorisés à faire naviguer les personnes en situation de handicap et les personnes atteintes de maladies chroniques. Nautique Sèvres est le seul club référent Handi dans le Département
Le chantier a été fermé. Après le déconfinement, l’atelier n’a pu rouvrir malgré les différentes interventions auprès du responsable de base car de nouvelles restrictions du Département ont été mise en place. Seuls les élèves ingénieurs de Hydro-Vinci (Association étudiante du Pôle Universitaire Léonard de Vinci à La Défense) ont pu continuer de travailler au chantier afin de terminer le projet de leur formation diplômante en participant au Monaco Solar & Energy Boat Challenge.
Je vous rappelle que nous sommes le seul club au département à recevoir un nombre important de scolaires. Nautique Sèvres est le 2ème club de France après le club de Concarneau à recevoir les scolaires.
.Le Nautic 92 de 2020 a été particulièrement encadré à cause du Covid. Cette année, cet évènement qui permet à de nombreux participants de découvrir la voile a eu une fréquentation en diminution : 1500 personnes au lieu de 3200 en 2019. La visite du chantier naval les week-ends fait toujours recette puisque nous avons reçu 380 visiteurs.
« Cette saison, nous avons enregistré un nombre plus important d’adhérents avec 100 personnes rattachées à l’activité Voile » souligne Jean François Wagner, Vice-Président Voile de Nautique-Sèvres. « Nous avons bien senti le désir d’activité en plein air, moins soumis aux interdictions et procurant plus d’évasion. Nous avons développé des séances avec l’ouverture de créneaux, le mercredi matin pour les –18 ans, le dimanche matin pour les adultes et la semaine, les jeudi et vendredi, matin et après-midi. Nous avons organisé des stages de voile pendant les vacances d’été et de la Toussaint. Nous allons faire de même cette année à Pâques. Le bilan est particulièrement riche : 2000 personnes ont navigué au sein de l’Ecole de Voile ou en baptême de voile.
Parmi les projets 2021, nous souhaitons développer la croisière en mer, encourager la pratique de la compétition avec constitution d’un équipage de régate en Open 5,70 pour participer à des compétitions telles que le spi Ouest France et le grand prix de l’Arsenal mais également pour les plus jeunes, faciliter la participation à des régates régionales en Open Skif ou Optimist. Je finirais avec la compétition à la voile virtuelle avec cette année encore 2 finalistes au niveau national pour la compétition parrainée par la FFVoile ».
« Les labels écoles de voile, voile loisir ont été reconduits et cette année, nous allons ajouter l’école des sports pour l’accueil des centres de loisirs » poursuit Malika Adassen-Taleb, présidente de Nautique-Sèvres. Je compte également avec l’aide de notre moniteur Arnaud Mounard, obtenir le label école de croisière et formation Voile habitable.
Notre ami Stéphane Le Diraison a terminé le Vendée Globe. Je le félicite pour avoir bouclé son tour du monde à la 18ème place. Il aura l’occasion de vous commenter son passage du cap Horn et les multiples péripéties de sa course.
Pour 2021, nous présentons un budget raisonné qui offre des garanties quant à la pérennité du club et la pratique de la voile dans des conditions optimales sur le plan d’eau de l’Ile de Monsieur. Je voudrais conclure en vous souhaitant une excellente année 2021 : faîtes-vous plaisir en pratiquant à Sèvres l’activité qui vous intéresse, voile, aviron vénitien, vapeur, construction ou rénovation de bateaux… toutes ses sections font parties de la même famille NS….
En conclusion, il y a aujourd’hui aux commandes du club une équipe très soudée et opérationnelle qui est totalement à votre écoute et qui a le plein soutien de son président fondateur, René Siot. Merci de votre attention. Bien sportivement et amicalement »
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- Écrit par : Michel Defaux
Les sables d’Olonne. Ce jeudi 11 février 2021, à 22 h 36, Stéphane Le Diraison sur son bateau Time For Oceans a passé la ligne d’arrivée du Vendée Globe à la 18e place.
Il a réussi a ramener son bateau victime de plusieurs avaries (mât, vérins…) à bon port. « Après 95 jours de course, je viens de franchir la ligne d’arrivée et boucle mon premier tour du monde en solitaire ! Je termine à la 18ème place après un combat serré avec Alan Roura – La Fabrique ! »
Je suis conscient de la chance que j’ai eu de vivre une expérience comme celle-ci. Et plus encore, quand le message que j’emporte avec moi est celui de la préservation des océans. Le projet #TimeForOceans que vous soutenez grâce à votre implication sur les réseaux sociaux est sans aucun doute une preuve que nous sommes tous sensibles à cette cause qui m’anime depuis tant d’années. N’hésitez pas à partager nos valeurs avec le plus grand nombre car les océans sont menacés ».
Stéphane est revenu sur le passage du Cap Horn, un moment unique : « J’en ai tellement rêvé depuis l’âge de 15 ans. C’est un évènement absolument unique pour tous les marins, surtout après les conditions particulièrement éprouvantes du grand sud. C’était aussi une délivrance car je savais que j’allais changer de conditions météo. C’est incroyable de pouvoir réaliser ses rêves ».
Pour Stéphane, le parcours de cette course en solitaire autour du monde exige de laisser à bâbord trois caps. Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn. « Chacun d’eux impacte notre moral, ils sont des points de repères de notre performance, des moments de fêtes et de satisfactions à bord.
- Bonne Espérance »
Un promontoire rocheux situé à l’extrême sud de la ville du Cap en République d’Afrique du Sud. Une fois franchi, le doute n’était plus permis, je savais que j’étais parti pour plusieurs semaines de navigation dans le froid, le vent n’a pas toujours été au rendez-vous, l’océan indien était surprenant car plusieurs bulles anticycloniques m’ont barré la route. - Leeuwin
C’est le cap le plus au sud-ouest du continent australien et situé dans l’État d’Australie Occidentale. Il est le point le plus au Sud d’une péninsule en forme d’enclume. Même si Leeuwin ne signifie pas grand-chose pour grand nombre des marins du Vendée Globe, il reste un marqueur dans l’avancée de ma course, l’entrée dans l’océan Pacifique, dans une mer rude où les coups de vents allaient se succéder.
Il m’a tout de même permis de faire la fête à bord de #TimeForOceans avec un bon repas de gala ! - Le Horn
Troisième et dernier cap, c’est le plus au sud des grands caps, il est situé à l’extrémité sud de l’île Horn, dans la partie chilienne de l’archipel de la Terre de Feu.
Franchir le cap Horn a été pour moi une grande délivrance, vous l’avez certainement remarqué au travers des cris de guerre que j’ai pu pousser lors de son passage. J’ai passé les jours le précédent dans un état de fatigue impressionnant … J’ai dû affronter des creux allant parfois jusqu’à 8 mètres tout en étant poussé par des rafales de vent puissantes, tout ça, dans le froid et la pluie. Je suis entré dans la confrérie très fermée des « cap-horniers ».
Pour suivre l’actualité de Stéphane :
www.kidsforoceans.com : site dédié aux enseignants et aux enfants
https://www.ouest-france.fr/vendee-globe/vendee-globe-les-positions-et-classements-des-skippers-6979431
+ réseaux sociaux : Instagram, FaceBook, Twitter, Linkedin – page « Time For Oceans ».
Au départ 19 monocoques étaient équipés de foils
Pour remporter le Vendée Globe, il faut cocher de nombreux critères : un projet structuré, un bateau rapide et fiable, du talent et de la réussite. Certains athlètes ont toutes ces cordes à leur arc et affichent clairement leur désir de scorer. Mais le résultat sportif n’est pas l’ambition exclusive de tous les navigateurs. Il y a ceux, aussi, qui viennent chercher une première expérience ou qui s’embarquent pour le rêve d’une vie. Le Vendée Globe est une épreuve unique au monde, où la compétition pure côtoie l’aventure. Où, par-delà le sport, tous les marins, face aux éléments, seront unis par un destin commun : celui de la rencontre avec ses propres limites, du dépassement de soi, des émotions extrêmes. Ils seront aussi reliés par le même désir de finir, de boucler cette immense boucle de 21 638 milles (40 075 km), après 70 à 100 jours de mer, en solitaire.
La classe IMOCA a embrassé l’ère des foils, ces « ailes sous-marines » qui permettent de sustenter les bateaux au-dessus de l’eau et qui offrent des vitesses folles aux grands monocoques de carbone. L’édition 2016 avait amorcé ce virage technologique. 2020 l’a allègrement emprunté, donnant naissance à des plans porteurs plus grands et plus sophistiqués. 19 des 33 monocoques sont dotés de ces appendices impressionnants, dont 8 bateaux de toute dernière génération. Les 60 pieds IMOCA sont devenus des machines plus complexes et surtout, beaucoup plus rapides.
C’est à bord de l’IMOCA avec lequel il a pris le départ du Vendée Globe 2016 que Stéphane s’est engagé pour l’édition 2020 : un plan Finot-Conq de génération 2008. Bien né, sa carène fiable et puissante lui a permis d’être largement optimisé au fil des années et de rester compétitif. À l’issu de la Transat Jacques Vabre 2019, un chantier ambitieux a été entrepris en vue du Vendée Globe 2020. « Cette expérience 2016 fut riche d’enseignements et mes avaries m’ont adressé une belle leçon d’humilité. J’y ai appris beaucoup de choses. Avec mes partenaires, nous avons créé Time for Oceans. Nous avons gardé le même bateau, mais il n’y a plus que la coque qui soit d’origine. Tout le reste a évolué » C’est donc avec un nouveau roof qui offre une vraie casquette de protection, de nouveaux safrans, une ergonomie complètement modifiée et l’implantation de foils que Time For Oceans a été préparé pour affronter de nouveau les mers du Sud ».
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- Écrit par : Michel Defaux
Depuis ce week-end et au grand plaisir de nos adhérents, nos deux Open 5.70 tirent des bords sur notre plan d’eau de l’Ile de Monsieur à Sèvres. Le deuxième exemplaire dont la peinture finale (bleu de Sèvres bien sûr) mise en stand-by par la pandémie du Covid 19 vient de rejoindre le premier exemplaire (photo ci-contre).
Cette récente acquisition de Nautique-Sèvres est l’un des sport-boats les plus diffusés avec 300 unités construites. Ce plan du groupe Finot, tourné vers la régate et l’initiation dispose le la flottaison la plus longue possible : 5,70m. La flottaison reste étroite pour diminuer la surface mouillée tout en respectant le maximum du gabarit routier (2,55m). Stabilité de forme, stabilité de poids donnent un bateau stable qui peut porter beaucoup de toile avec de bonnes performances aussi bien au près qu’au portant.
Le lest est constitué par un voile en verre injecté (30 kg) et un bulbe en plomb de 150 kg avec une possibilité de tirant d’eau de 1,75 m ou 1,45 m suivant le réglage, ce qui donne un centre de gravité très bas.
Le plan de voilure élancé est constitué par un petit foc et une grand voile contrôlée par barre d’écoute. Le mât en aluminium est orientable, soutenu par un étai et deux haubans arrière. Le spi asymétrique est tenu par un bout dehors télescopique.
Le contrôle du bateau est assuré par deux safrans relevables. Le bateau est construit en verre polyester avec une grande structure longitudinale rapportée qui fait la liaison entre le pont et la coque. Le pont est en sandwich de 15mm, mousse PVC.
Au près, l’Open remonte à 40° du vent et se cale rapidement, dès le medium, à une vitesse de 6 nœuds. Dans la brise, il est raide à la toile. Légèrement gité, il passe bien dans les vagues courtes.
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- Écrit par : Michel Defaux
En cette période dficile et inédite qui a contraint à suspendre les activités du Belem, la priorité de la Fondation Belem a été de mettre à l’abri le trois-mâts et son équipage pour quelques semaines.
Jeudi 19 mars, le Belem a été convoyé de Nantes à Saint-Nazaire pour être temporairement désarmé au bassin de Penhoët. Il reprendra le cours de son programme le moment venu. Les membres d’équipage onr retrouvé leurs proches chez eux. Seuls deux d’entre eux sont restés à bord pour prendre soin du Belem durant cette période. Comme l’explique Gweltaz Thirion, Capitaine du Belem, le navire est stoppé jusqu’à nouvel ordre : « Pour préserver les voiles, nous avons décidé de les déverguer. Il y a quelques jours, malgré la pluie et les rafales, ils équipiers étaient en haut à travailler dur pour que Belem puisse tout établir dès que possible ! Aujourd’hui ils sont montés à nouveau avec l’énergie que je leur connais, ils le font pour le bien du navire. Pourtant quelque chose est différent, comme un poids qui s’est ajouté, qui ralentit leur ascension… ».
En attendant un largage des amarres le plus tôt possible, nous vous conseillons de regarder la vidéo de Manon qui a embarqué pour la 1ère fois à bord du trois-mâts Belem, une expérience inédite de 8 jours en mer entre le Danemark et la Suède. Découvrez ce document de 26 minutes qui retranscrit la vie à bord du Belem, les moments de navigation qui contrastent avec les moments de pauses et de contemplation. Les difficultés rencontrées durant certaines manoeuvres qui laissent place au quasi silence des voiles qui enflent et du bateau qui glisse sur l’eau.
Narration : Manon Allender
Images aériennes : Julien Cazaubon
Réalisation : Bertrand Bouchez
https://www.fondationbelem.com/medias/videos/item/12679-le-nouveau-film-documentaire-belem